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-- Bienvenue sur mon blog : c’est le récit d’un cauchemar : je travaille dans une UMD… -- Recherche Pages A propos Liens Créer un Blog unBlog.fr Catégories Non classé Archives avril 2008 Méta RSS RSS des commentaires Admin Inscription Connexion 27 avril, 2008 Classé dans : Non classé — yeun @ 10:52 - Deux tours de clef, à chaque porte, me précise mon cicérone, sinon tu déclenches les alarmes. Arrivés là, nous prenons le couloir de gauche et longeons les bureaux administratifs. Ils sont vides à cette heure, bien sûr, mais l’homme en blanc me semble tendu, comme s’attendant à voir surgir un supérieur (hiérarchique) de derrière une porte. Ça sent l’esclave… Encore une nouvelle porte, Toujours deux tours, tu as compris, hein ? me dit-il. !!! Pourquoi ? Il pense que je sais pas compter jusqu’à deux, le bonhomme. Tiens une nouvelle porte, sans serrure celle-là. C’est normal, c’est une porte coupe-feu !!! A ta gauche, cette porte est celle des vestiaires hommes, poursuit-il. Tu veux voir ? Non non, je verrai plus tard… Encore une porte, fermée, puis encore une autre que j’ouvre moi-même pour faire voir à mon accompagnateur que j’ai bien retenu la leçon. Eh bien, je n’arrive pas à faire le deuxième tour de clef. J’insiste pour bien faire voir à mon accompagnateur que j’ai compris la leçon. Je me trouve con de ne pas réussir quand il me dit d’un ton réjoui : Non, celle-ci n’a qu’un tour, c’est l’accès au service… Il y a des logiques qui me passent loin au-dessus de la tête. Quatre grilles, sept portes intérieures, une porte coupe-feu et nous sommes déjà dans le service. Et depuis la première grille je n’ai pas fait plus de cinquante mètres, mais il aura fallu presque un quart d’heure pour l’atteindre, ce service. Des lumières, encore des lumières… A droite, un bureau vitré avec une femme dedans. A n’en point douter, c’est la responsable du service. On frappe, on attend, on entre. Vague présentation, la dame semble absorbée dans ses problèmes. Comments (0) -- Classé dans : Non classé — yeun @ 10:42 Alors, suis-moi… Et de nouveau, ouverture de la deuxième grille, fermeture, attente, ouverture de la troisième, attente, fermeture, ouverture… enfin nous sortons. Là, nous sommes éblouis par des projecteurs puissants qui inondent de lumière la sortie du couloir. Il faut quelques instants pour retrouver la vue. Il me montre un lampadaire et m’explique qu’en haut de celui-ci se trouve une des caméras qui surveillent la partie intérieure de l’entrée. Je regarde tristement mes clefs. Qu’est-ce que je fous là ? Je me retourne pour encore regarder cette muraille ; des blocs de béton, de trois mètres de large et cinq de haut. Pas de doute, je pénètre dans une taule. Il fait toujours aussi froid, la pluie me glace et peut-être aussi l’émotion. En quelques enjambées nous sommes devant une porte vitrée. L’infirmier me précise que nous entrons dans la partie administrative des lieux. Il referme derrière moi. Une seconde porte, puis une troisième et enfin une quatrième, tout cela sur quelques mètres de distance. Comments (0) -- 26 avril, 2008 Classé dans : Non classé — yeun @ 6:28 En face de moi, trois grilles comme celle que je viens de passer et, à ma gauche, une grille qui fait toute la longueur du couloir. Je comprends qu’il s’agit du sas pour les véhicules. Je n’ose parler. J’attends. Je regarde le portique, sans aucun doute un détecteur de métaux, comme on en voit dans les aéroports. Ça tombe bien, je n’ai amené ma kalachnikov ! Puis soudain, une sonnerie. C’est un homme, tout de blanc vêtu, à n’en pas douter un infirmier, qui se trouve derrière la quatrième grille. Soudain cette grille s’ouvre, l’homme passe, puis elle se referme. Encore un peu d’attente et c’est la troisième qui s’ouvre, de nouveau il passe, attend la fermeture de cette troisième et la deuxième s’ouvre, puis se referme après son passage. Nous sommes maintenant dans la même section du sas d’entrée. Il s’avance vers moi, sérieux, me tend la main et dit : Bonsoir, t’es l’intérimaire ? J’acquièsse tout en pensant que je ne pourrai n’être qu’un touriste cherchant les toilettes ! Comments (0) -- Classé dans : Non classé — yeun @ 6:20 Je m’approche du bâtiment quand je vois la silhouette qui se met à bouger : elle m’observe. Et cette satanée hulotte qui continue de hurler. «Sonnez» est écrit sur la pancarte, à droite de la grille. C’est maintenant qu’il te faut te décider ; tu pars ou tu restes ? Je sonne. Un voix déformée par l’interphone me demande ce que je veux. Petite hésitation puis je déclare : Bonsoir, je suis infirmier intérimaire et je travaille ici cette nuit… Votre nom ? Demande la voix. ** Vous avez une pièce d’identité ? Je sors ma carte d’identité alors que se déclenche une espèce de sonnerie et que la grille s’entrouvre. Je pénètre dans un couloir, la grille se referme derrière moi. A droite, le bureau d’accueil, vitré, mais dont les vitres laissent à croire que l’épaisseur de celles-ci ne craint pas les chocs. La silhouette s’approche et par une petite ouverture, basse, tends la main attendant mes papiers. Elle contrôle puis se dirige vers un tableau où sont rangés de nombreux téléphones mobiles et des trousseaux de clefs. La silhouette se saisit d’un de chaque et tout en me rendant ma carte me dit : Votre tati et vos clefs. On vous les donnera ce soir. Attentez ici, on va venir vous chercher… Comments (0) -- 23 avril, 2008 L’ALLEE Classé dans : Non classé — yeun @ 16:34 Tout près, dans la forêt, une chouette hulotte répond à l’un de ses congénères. Est-ce une mise en scène pour encore dramatiser un peu plus les lieux ? Non, sans doute le hasard, mais quand même, elle aurait pu attendre un peu cette brave bestiole que je sois passé ! Elle est longue cette allée. Plus je m’approche de la source lumineuse et plus elle me semble puissante. Puis, le dernier arbre passé, c’est midi. Des projecteurs partout, créant des halos de lumière sous la pluie. Mes yeux ont bien du mal à s’adapter puis, d’un coup, la netteté se fait. Les projecteurs sont accrochés à cinq mètres de hauteur sur un mur qui semble constituer une enceinte de béton. Tout gris, comme le temps. Encore quelques mètres et c’est un bâtiment vitré qui apparaît dans la brume que constituent la pluie et la lumière réunies. Il est éclairé de l’intérieur et une silhouette bouge dedans. Puis une porte, ou plutôt une grille, d’une couleur blanc-cassé. Une grille dont les barreaux, carrés, semblent indestructibles tant ils sont impressionnants de par leur taille. Comments (0) -- 20 avril, 2008 première visite Classé dans : Non classé — yeun @ 10:59 Il fait sombre. Il pleut. Non pas de ces pluies qui vous inondent en quelques instants, mais une pluie fine, pénétrante, que l’on appelle par ici le crachin. C’est comme si le ciel, gris, vous tombait dessus. Il fait froid en cette fin de janvier. Arrivé à la sortie du village, le cimetière. Puis, cette allée de plusieurs centaines de mètres, avec tout au fond une vague luminosité. Elle est bordée de chaque côté d’une contre-allée, chacune de celles-ci encadrées de deux rangées d’ormes gigantesques. L’ensemble donne l’impression d’entrer dans un tunnel. Que trouve-t-on au bout de ce tunnel ? Où vais-je ? J’ai presque oublié le but de ce trajet. C’est comme si je n’arrivais plus à respirer. L’envie de faire demi-tour m’obsède. Pourquoi continuer ? Bien sûr il faut travailler, mais est-ce encore du travail, du moins comme je le conçois ? Aller, tu ne vas pas te dégonfler quand même… qu’est-ce que tu risque, hein ? Ta vie peut-être et alors ? Tu as accepté la mission, il faut aller jusqu’au bout ! Comments (0) -- il faut bien une intro Classé dans : Non classé — yeun @ 10:00 J’ai fait un rêve. Non plutôt un cauchemar. J’étais infirmier en psychiatrie. Une mission intérimaire m’amenait à travailler dans une unité spéciale où l’on enferme les patients particulièrement dangereux… et fous. Ce délire onirique se passait en Bretagne, en fin d’hiver et début de printemps. Ne cherchez pas sur une carte, c’est